A l’heure où chaque déplacement en voiture, en avion ou en train est extrêmement coûteux, les consciences s’éveillent aux modes de déplacements alternatifs. Les pics de pollution deviennent de plus en plus fréquents dans nos grandes villes, et des mesures comme la circulation alternée ou la taxe carbone amènent à repenser nos habitudes.
Notre bon vieux vélo, remis au goût du jour par les jeunes startups, est devenu électrique, parfois co-financé par les collectivités. Avec le vélo en libre-service, initiative présente dans la plupart des grandes villes françaises, le cyclisme au quotidien se positionne comme une véritable solution aux problèmes de pollution en ville.
Un élan européen
Copenhague faisait déjà beaucoup parler d’elle en 2015 suite au classement des villes les plus fréquentées par les deux-roues. Aujourd’hui, grâce aux aménagements de la ville, Copenhague est la première cité au monde à compter plus de vélos que de voitures. La France n’est pas en reste avec Strasbourg, quatrième de ce top 20 hors du commun, devant Nantes et Bordeaux qui se classent respectivement septième et huitième place.
La pollution en ville : un enjeu sanitaire
Il n’existe, à l’heure actuelle, aucune étude portant sur l’entièreté du territoire français. Il revient donc aux collectivités régionales de quantifier les matières polluantes, notamment lors des pics de pollution. Les PM10 sont ces particules qui viennent noircir les façades des édifices, tout comme notre arbre pulmonaire. Responsables de nombreuses infections respiratoires, ces émissions sont excessivement nombreuses dans nos grandes villes. A cela s’ajoute le monoxyde de carbone, les autres particules en suspension, et le benzène.
Les cyclistes : plus exposés à la pollution ?
Cette idée reçue a notamment été démentie par l’ORAMIP (Observatoire régional de l’air en Midi-Pyrénées). Leurs études montrent qu’un automobiliste est 13 fois plus exposé aux émissions de monoxyde de carbone qu’un cycliste (90ug/m3 à vélo contre 1200ug/m3 en voiture), c’est aussi le cas pour les émissions de dioxyde de carbone, et tous les autres polluants. Sans habitacle, en position plus élevée, et avec d’autres itinéraires possibles, le cycliste est moins exposé à la pollution qu’un automobiliste – et ce même durant les pics !
Le vélo en ville : une action collective
Mais l’argument de la pollution en ville demeure très peu entendu par les automobilistes chevronnés. Rappelons donc aux intéressés les autres avantages quantifiables : le temps, et l’argent.
Aux heures de pointe, pour se rendre ou quitter le lieu de travail, les comparatifs entre vélo et voiture montrent un gain de temps significatif ! Moins de temps dans les embouteillages, moins de détours pour trouver un stationnement, c’est aussi moins de temps à polluer, et une ponctualité assurée ! Concernant vos économies, songez aux frais d’essence et à l’entretien d’un véhicule qui passe presque tout son temps dans les embouteillages !
La lutte contre la pollution en ville est un effort collectif ! C’est par le nombre que la pollution reculera, de même que les risques liés à la circulation en ville. Plus de vélo, c’est moins de substances polluantes, plus de fluidité dans le trafic urbain, moins d’accidents et, par-dessus tout, moins de problèmes respiratoires, et plus d’individus en meilleure santé ! Prêt pour vous acheter un vélo de course ?