Société

L’affaire du siècle : quelle est la suite de l’histoire ?

L'affaire du siècle

L’affaire du siècle a été menée par les associations : Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France. Pour l’intérêt général, ils ont pris l’initiative de poursuivre l’État français en justice afin que celui-ci respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. Essayons de savoir la suite de l’histoire !

Les raisons de cette lutte

Les changements climatiques frappent actuellement notre planète. C’est ce qui explique la montée des eaux, la fonte des glaces, la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, sans parler de la disparition de nombreuses espèces animales et végétales, des sécheresses et des inondations qui s’accentuent considérablement. Même notre air est affecté par ce fléau. Cela a des impacts sur le prix de nos factures énergétiques.

Les plus vulnérables dans cette situation ont déjà effectué des cris d’alarme, mais les États et les acteurs économiques n’ont pas apporté aucune solution. En fait, les investissements nécessaires pour faire face à la catastrophe devraient provenir entièrement par les plus aisés. Il ne faut pas laisser les plus fragiles mener seul leur combat contre les changements climatiques. Ainsi, la France est en retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne cette lutte. Elle n’a pas pu faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, le changement climatique a généré d’immenses inégalités.

Les devoirs de l’État face à l’affaire du siècle

Les quatre associations qui sont à la tête de cette lutte affirment que l’État est tenu de prendre les mesures politiques appropriées pour garantir la justice sociale. Il se doit de trouver les moyens pour que la population ne dépende pas du pétrole sans que cela n’affecte le transport. L’état devra aussi mettre en avant la rénovation des logements et inciter les gens à utiliser des énergies renouvelables, au lieu de se tourner vers les énergies fossiles et nucléaires. Il a l’obligation de faciliter l’accès à une alimentation suffisante, saine et de qualité, permettre à chaque ménage d’avoir un revenu décent et interdire la déforestation.

La justice : un élément essentiel qui mène vers l’action

Dans le monde entier, des individus utilisent la justice comme moyen de pression pour faire valoir leurs droits fondamentaux face aux changements climatiques. Cette stratégie a marché, car aux Pays-Bas, la justice a exigé au gouvernement néerlandais d’établir des plans concrets et de les appliquer pour atteindre leurs buts sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Aussi, en Colombie, plusieurs jeunes ont persuadé la Cour suprême qu’il est nécessaire d’agir pour stopper la déforestation. Au Pakistan, un représentant venant des agriculteurs a sollicité aux juges d’obliger le gouvernement à adopter une législation climatique qui favorise la protection de leur exploitation.

Ainsi, l’affaire du siècle pas n’est terminée, la bataille n’est pas encore gagnée. La meilleure solution c’est d’agir pour la justice sociale et climatique. La balle est dans le camp de l’État. Il faudra alors qu’il respecte ses engagements sur le climat.